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mercredi 30 mars 2011

une pause

Beaucoup trop de choses à faire pour le moment. Donc une pause dans la rédaction du blog consacré à Je me propose d'établir un  rapide tableau chronologique qui montrera qu'il y avait en face de l'empire de Charlemagne un empire florissant dont l'art commençait à s'épanouir.
Ce qui me permettra dans le temps suivant d'introduire quelques pages sur les styles différents ...
donc rendez vous fin mai début juin, après une nouvelle visite au musée Guimet.

mardi 22 février 2011

le temple montagne

Le temple montagne

Temple Hindou et temple Khmer
Les temples hindous ne sont pas des lieux de réunion comme peuvent l’être nos églises chrétiennes : ce sont les résidences d’un dieu adoré sous un vocable précis, qui a pour mission de veiller à la prospérité de la région dans laquelle on l’a installé, et que des prêtres sont chargés de servir comme ils le feraient d’un grand seigneur.
En ce qui concerne la fonction des temples khmers, il convient d’être prudent, mais les inscriptions attestent que le linga, au centre du temple porte le nom du souverain et celui de Shiva (Civa) fondus en un seul nom.
Ainsi, le souverain, associé au dieu veille à la sécurité et à la prospérité de la cité qu’il fait édifier ; donc dès le départ on peut faire le rapprochement avec la réplique sur terre de la ville d’Indra, le Roi des dieux, qui veille sous la souveraineté de Brahma, Vishnu et Shiva au bon ordre du monde

Le temple Khmer et la symbolique du  temple montagne.

Le temple Khmer est placé généralement sur une éminence qui domine la plaine cambodgienne ; le terme Phnom est la traduction du mot colline. Ainsi, Phnom Pen renvoie à la colline de la dame Pen ; le temple, qui adopte la forme d’une pyramide à gradins est en lui-même une montagne artificielle.
Voici le temple de Phom Pen :


autre exemple :


L'ouverture sur la plaine donne une idée bien précise de " veiller sur .." ; n'oublions pas que le rôle du souverain est également le rôle du gestionnaire du territoire, dont il assure l'irrigation par les grands travaux qu'il fait entreprendre. mais cela fera l'occasion d'une autre page.

Le temple n'est pas obligatoirement un monument de grande importance :
voici un autre exemple de temple :




On retrouve ainsi l’équivalent terrestre du Mont Meru, la mythique demeure des dieux, qui est aussi l’axe du monde. 

Dès le VII° siècle et jusqu’au IX°, les bas reliefs, comme c’est le cas à Sambor Prei Kuk présentent des « temples volants », qui montrent l’association entre les temples et les demeures célestes des divinités ;






Ensuite, depuis la première moitié du IX° siècle jusqu’à la fin du XII°, chaque capitale présente son temple montagne, édifié dans la plupart des cas pour accueillir un linga portant le nom du souverain et celui de Shiva.




Comme sur le Mont Meru, on retrouve les 4 portes renvoyant aux points cardinaux, une vraie porte à l’Est et trois fausses portes ;
Voici en exemple une fausse porte (restaurée et reconstituée) sur le site de Sambor Prei Kuk


 peut-être faut-il interpréter ainsi les visages des portes monumentales d’Angkor Thom, dans lesquels on pourrait reconnaître les 4 grands rois des orients qui gardent les portes de la ville d'Indra sur le mont Meru  …






Enfin, Angkor Vat, le plus prestigieux des monuments est également un  temple montagne, ses trois terrasses constituant une pyramide.


et pour ceux qui douteraient de l'aspect montagne, voici la descente du mont Meru
la rampe a été aménagée pour la visite du Général de Gaulle, ....et comme je souffre un peu du vertige on me pardonnera d'avoir attendu d'être arrivé en bas sain et sauf et  de n'avoir pas fait la photo depuis le haut.


Le mont Meru et sa représentation horizontale

Les étages du mont Meru peuvent également être symbolisés sur le plan horizontal : les 6 « étages » étant représentés par des enceintes successives ….

mais cela fera aussi l'occasion d'une autre page.

en attendant, on peut se pencher avec intérêt sur les ouvrages suivants :
L’empire des Rois Khmers  Thierry Zephyr Edition Gallimard, collection Découvertes Gallimard, réunion des musées nationaux  1997  128 pages
Khmer Donatello Mazzea et Chiara Silvi Antonini Editions Nathan


la prochaine page entrera un peu plus dans l'histoire avec la figure mythique du Naga

dimanche 23 janvier 2011

Devas et Asparas : les jolies filles

Lorsque Brahma crée l'univers, il engendre également des déités males et femelles.
Les déesses sont plutôt jolies et nous avons vu qu'il s'éprend de l'une d'elles, d'où la punition que lui inflige Vishnu ....
Le terme générique poour ces dieux est Deva ; on réserve le
terme Devî aux déesses, entités féminines.
Les Devas sont innnombrables ; leur lieu de séjour est le Mont Meru, l'Axe du monde où ils sont répartis sur les 6 étages qui le constituent. Ils sont beaux, sont investis de pouvoirs que n'ont pas les humains, et vivent des existences d'une durée incroyable....mais ils ne sont pas éternels, et à l'issue d'une longue existence, ils peuvent revenir sous une forme inférieure.
Les temples Khmers  hébergent un certain nombre de jolies déesses. ..en voici quelques-unes :


Dans certains temples et en particulier à Angkor Vat, on remarque que les femmes appliquent la main sur les seins de certaines déesses (recherche de fertilité ?)

Les Apsaras , ou nymphes célestes sont aussi largement représentées, mais leur origine est différente : on les voit apparaître lors du barattage de la mer de lait :
En effet, elles font partie des trésors issus du barattage. Elles sont associées à la mer et aux rivières et on leur adjoint souvent le cygne comme oiseau.
Sur les murs des temples Khmers, elles apparaissent comme des danseuses élégantes et animées d'une belle énergie :


mais on les rencontre aussi sur un pilier où elles sont souvent sculptées par deux, sans doute en soouvenir de récits où Indra, les envoie pour détourner les sages de leur méditation.


Ce sont des tentatrices, mais l'amour qu'elles suscitent peut dans certains cas se révéler sincère et durable.
Celles-ci, photographiées sur le site d'Angkor Vat ont les seins bien lisses :


Hindouisme et Art Kmer

Après notre voyage au Cambodge, j'ai eu envie d'approfondir quelque peu tout ce que nous avaient apporté nos guides,  , et j'ai découvert qu'il y avait bien des documents sur le sujet, mais qu'ils étaient fort savants.

Deux ouvrages, d'accès agréable  et très bien documentés font le point sur l'art Khmer :
L’empire des Rois Khmers  Thierry Zephyr Edition Gallimard, collection Découvertes Gallimard, réunion des musées nationaux  1997  128 pages

Angkor Cité Khmère, Claude Jacques et Michael Freeman   Editions Olizane  232 pages,
Guide très complet, très documenté et illustré de remarquables photos des différents sites d’Angkor

mais les relations avec l'hindouisme sont  traitées à l'occasion des commentaires de monuments ; j'ai choisi de vous inviter à ce petit voyage dans les monuments khmers à la recherche des influences hindouisttes.

mardi 18 janvier 2011

HariHara : Vishnu ou Shiva ?

Depuis le début de l'ère chrétienne au moins, sinon plus tôt, la plupart des hindous lettrés sont des adorateurs, soit de Vishnu, soit de Shiva — c'est-à-dire qu'ils considèrent soit Vishnu, soit Shiva, comme le premier des dieux, voire comme dieu unique identifié au Brahma indifférencié, tous les autres ne représentant à leurs yeux qu'une expression secondaire de la divinité. Ainsi, les fidèles de Vishnu ne nient pas l'existence de Shiva, mais le placent sur un plan annexe, le considérant comme une création ou une émanation de Vishnu ou de son démiurge Brahma. D'une façon similaire, les shivaïtes voient en Vishnu une émanation du grand dieu Shiva. De nombreux racontent cette lutte pour la suprématie divine en particulier celui-ci :  Vishnu et Brahmâ se disputaient la suprématie divine, Shiva apparut sous la forme d'un lingam de feu infini. Pour se mettre au défi, Brahmā décida d'en trouver le sommet sous la forme d'un hamsa (oie sauvage, véhicule de ce dieu) et Vishnu décida d'en trouver la base en prenant la forme d'un sanglier fouisseur. Tous deux échouèrent dans cette tâche et se prosternèrent devant le lingam de feu, reconnaissant sa suprématie. Shiva se révéla alors en sortant du lingam et leur expliqua que tous deux étaient nés de lui-même.
L’art Khmer réalisme le syncrétisme avec la forme  Harihara, mi-Vishnu (Hari moitié droite), mi-Shiva (moitié gauche) dès la période pré angkorienne.

En voici un bel exemple à l'entrée du musée Guimet.
On notera avec intérêt le souci de recherche de solidité du sculpteur qui constitue une réserve de pierre, en haut en forme d'arche.
Le roi Indravarman (qui régna de 877 à 886 ?) développe la première cité angkorienne classique dont le nom s’inspire de cette forme : Hariharalaya ,capitale antique de l’empire Khmer (Roluos, Preah ko …Lolei)
Avec une pensée émue pour notre guide d'Angkor, Kim, qui a passé bien du temps à nous faire répéter : HariHaraLaya

mais notons aussi que ces belles statues ne se trouvent plus,  sur les sites mais dans nos musées ..
comme celle-ci, également qui illustre la recherche de solidité dont je parlais ci-dessus.

mercredi 12 janvier 2011

Shiva et le linga

Shiva fait partie  des dieux souverains avec Vishnu et Brahma ; si Brahma est l'artisan créateur, et Vishnu le préservateur, celui qui veille au maintien de l'harmonie, Shiva est à la fois le destructeur, celui qui danse sur la monde qui s'effondre sur lui-même, mais aussi le créateur, celui qui fait jaillir le nouveau monde ....
Multiples représentations :
- vêtu simplement d’un pagne en peau de tigre, il tient une hache et un épieu, un serpent s’enroule autour de son cou, un croissant de lune orne son chignon.

- seigneur de la danse, il porte un collier de cranes autour de son cou, un serpent au poignet, l’une de ses mains tient une coupe où brûle une flamme, l’autre un tambourin. Son corps est entouré de flammèches, chacune représentant un des innombrables univers qui se succèdent indéfiniment. Il écrase un démon dans sa danse.

- ascète, un troisième œil est ouvert sur son front.


Il est vénéré sous la forme d’un linga : phallus érigé de Shiva dont le sperme féconde les eaux originelles chaque fois qu’un univers doit apparaître.
L’étymologie première renvoie à « signe » ou « marque » ou « symbole » ; dans l’hindouisme, le linga désigne le phallus érigé en tant que symbole de la virilité et du pouvoir fécondateur de Shiva. Sculpté en ronde bosse, il indique que tel sanctuaire est dédié au culte du dieu même s’il n’y a pas d’autre représentation iconographique. Il est représenté par une colonne de pierre (parfois de métal) sur un socle. La plupart du temps, on utilise une représentation épurée, simple cylindre ou colonne octogonale au sommet arrondi. Dans certaines représentations, le socle autour de la colonne est légèrement creusé pour figurer une vulve (yoni), moment de l’acte fécondateur. Notons que la vénération du linga consiste à en arroser le sommet de beurre fondu …
On trouve le linga dans les temples khmers comme celui-ci :  


Mais on rencontre aussi de nombreux temples où il esst absent :

ou encore :

En effet, notre guide Kim avait bien raison de stigmatiser ces prédateurs (et parmi les plus célèbres, il faut compter un certain Malraux, qui fut notre ministre de la Culture) qui pensaient que ces pièces seraient sans doute mieux hors du Cambodge....
Ceux-ci sont au musée Guimet ...

On notera la base de section carrée,
Symbolisation de Brahma (le créateur) ;
La partie médiane de section octogonale,
Symbolisation de Vishnu  (le préservateur)
Et la partie finale cylindrique, (destruction/création


Le linga est aussi représenté sous sa forme canonique : un triangle pointe en haut,  le yoni (le cadre ou la vulve d'où émerge le phallus) triangle pointe en bas, les deux réunis formant un étoile à six branches.


mardi 11 janvier 2011

Garuda

Quand on parle des convoitises qu'éveillent les trésors issus du barattage de la mer de lait, il faut réserver une part spéciale à l'amrita (ou ambroisie) , boisson qui confère l'immortalité ; les démons tentent de s'en emparer, Vishnu, en rusant la rend aux dieux , et Garuda prend part également aux péripéties ....

Garuda

Animal emblématique de Shiva, c’est un aigle aux ailes déployées ;  il vole à la vitesse de l’éclair et combat sans cesse les serpents qui représentent les forces démoniaques qui mettent en péril l’harmonie universelle.
Autre forme de  Prométhée, il vole aux dieux l'amrita (l’ambroisie) pour la donner aux hommes, mais en est empêché par une ruse d’Indra, le roi des dieux ; mais il réussit à donner aux hommes un substitut de l’ambroisie, le soma, boisson sacrificielle qui permet de gagner la vie éternelle …
Protecteur (lutte contre les serpents et les animaux venimeux), il est savant et parfois représenté avec des bras tenant un livre.
On le retrouve aussi souvent soutenant le toit d’un édifice , comme dans les photos suivantes :




lundi 10 janvier 2011

Le barattage de la mer de lait

Le thème apparait dans la plupart des sites khmers, le plus connu et le plus achevé esthétiquement étant celui d'Angkor Vat.
Je l'ai trouvé aussi reproduit plutôt fidèlement à l'entrée de notre hotel :

on distingue les détails qui permettent de bien reconstituer le mythe :
Le déluge a détruit tous les vivants mais aussi englouti des « trésors » (ambroisie, arbre de vie, vache d’abondance).
Dieux et démons sont devenus mortels et ils deamndent l'aide de Vishnu, Celui-ci, sous la forme d’une tortue plonge au fond de l’abime pour rapporter ces trésors nécessaires à l’harmonie universelle.

Puis, après avoir versé des herbes magiques dans la mer, Dieux et démons enroulent le gigantesque serpent Vâsuki autour du mont Mandara qui a été renversé et qui pivote,  appuyé sur la tortue  Kûrma, pour baratter la mer.
Au bout de mille ans, des trésors apparaissent (et ils seront l'objet de convoitises qui améneront d'autres récits au mythe)  :
  • Kâlakûta ou Hâla-Hala, un poison violent que Shiva boit avant qu'il ne se répande et détruise le monde ; c’est pour cette raison que les peintres le représentent avec une marque bleue à la gorge. Cependant quelques gouttes s'échappent et sont  léchées par les serpents et les scorpions et sont à l'origine de leur venin ;
  • Surabhî, la vache d'abondance, source perpétuelle de lait et de beurre, qui satisfait tous les besoins ;
  • Vârunî, la déesse du vin, roulant des yeux, fille de  Varuna (dieu des rivières ) Pârijâta, l'arbre du paradis au parfum inestimable ;Chandra , la lune dont Shiva para sa chevelure ; Uchaishravas, le cheval blanc, l'ancêtre de tous les chevaux, dont les sept bouches symbolisent les sept couleurs de l'arc en ciel ; Airâvata, l'éléphant blanc qui devint la monture d'Indra ;les Apsaras ou nymphes célestes ;Shrî (Lakshmi), la déesse de la beauté et de la fortune, assise sur un lotus ;Kaustubha, la conscience sans défaut, le joyau qui orna ensuite la poitrine de Vishnu, et de son avatar Krishna ;et enfin Dhanvantari, le médecin des deva (déesses) - souvent considéré comme un avatar mineur de Vishnou et futur roi de Kashi - tenant dans ses mains une coupe, Kumbha, pleine d'amrita, le nectar d'immortalité.
Personnellement, j'aime beaucoup cette sculpture d'un temple proche de Phnom Penh , d'un style plus rustique sans doute, mais où les détails sont présents :

Les détails de la fresque d'Angkor Vat, par contre sont beaucoup plus lisses et témoignent d'un art très achevé :


On distingue bien Vishnu et son avatar, la tortue Kurma , Indra qui volète au-dessus et les délicates Apsaras  en fresque survolant Devas (dieux) et Asuras (démons) .



L'origine du monde


La Roue
Symbole important : il renvoie à la  Représentation de l’Univers  dans la cosmogonie hindoue

Au début, il n’y avait ni être ni non-être, que l’eau indistincte, où l’Un  prit naissance. 
L’univers est éternel, il se déploie à partir d’un germe originel, lui-même reste d’un univers précédent, atteint son apogée puis vieillit, dépérit et se résorbe ensuite en un germe qui donnera naissance à l’univers suivant.
Au contraire de la Genèse, la métaphysique hindoue pose en principe de toutes choses une vibration sonore et inarticulée et éternelle dont les virtualités existentielles s’organisent en univers également éternel. Dans le symbolisme du son, chaque univers est en quelque sorte l’écho du précédent. On dit qu’Ôm se  propage indéfiniment en ondulations, chaque vague est un moment du devenir, chaque creux une pause de son déroulement.
 On dit aussi que la fleur de lotus ( d’où sort Brahma, le créateur) s’épanouit sur le nombril de Vishnu lorsqu’il dort sur le serpent Sesha pendant la nuit cosmique séparant la résorption d’un univers de l’apparition d’un autre.
Un dieu comme Vishnu veille à ce que le temps cyclique s’écoule harmonieusement, comme une roue qui tourne sans à-coups. Mais des forces malignes s’efforcent de perturber le processus en provoquant une dissolution prématurée de l’ordre cosmique.

Brahmâ
Première personne des dieux souverains (avec Vishnu et Shiva) ; il apparaît comme le père, le créateur, potier, architecte forgeron, la nécessité lui enjoint de produire le monde, d’accomplir l’œuvre.
Il est représenté debout, les pieds posés sur un lotus : celui-ci représente la terre telle qu’elle apparut à l’origine, flottant sur les eaux.


On le représente souvent avec une tête à quatre faces, chacune regardant un des points cardinaux. Il possède aussi 4 bras pour tenir les attributs qui sont les siens : le Véda, livre sacré, un sceptre royal, des ustensiles rituels (il est l’instaurateur des cultes), et une cruche contenant de l’eau (symbole de la fécondité).

Ses quatre têtes s'expliquent par la légende suivante : lorsqu'il était en train de créer l'univers, Brahmā engendra une déité féminine nommée Shatarupa  (celle aux cent formes superbes). Brahmā en tomba immédiatement amoureux. Shatarûpa se déplaça alors dans de nombreuses directions pour éviter le regard insistant de Brahmā. Mais, Brahmâ se créait une tête pour pouvoir continuer à la voir. À la fin, il en eut cinq, une pour chaque direction cardinale et une pour regarder au-dessus.
Dans le but de contrôler le dieu, Shiva coupa la tête supérieure, mais lorsqu'il apprit que Shatarûpa était la création (fille?) de Brahmā, il décida que c'était inconvenant pour lui d'en être obsédé et décréta qu'il n'y aurait pas de lieu où il serait vénéré.  Depuis cet incident, Brahmā récite les quatre Veda en pénitence.
Il n'existe qu'un temple hindou qui lui est consacré. Par contre, sur  le site d'Anghkor,  on trouve des représentations qui nous rappellent  son existence, comme ici la porte sud d'Angkor Thom :